Enfin bon littérature… moi j’aime surtout qu’on me raconte des histoires. Et là ca veut dire qu’on peut tout essayer.
Japon, le japon vu par 17 auteurs. Collectif (2005) Il y a tellement de traductions de mangas en français qu’on ne sait plus ou donner de la tête quand on se ballade en librairie. Si vous avez décidé que Dragon Ball et One Piece ça n’était pas votre tasse de thé, je vous conseille ce recueil d’histoires courtes, en bande dessinée. La moitié est écrite par des auteurs-dessinateurs français qui racontent leur rencontre avec le Japon. On y trouve même Joann Sfar! L’autre moitié est réalisée par des japonais. Parmi eux, j’aime particulièrement la plume et le trait de crayon de Taniguchi Jiro. Si vous aimez le « Ciel d’été » de ce recueil, essayez Quartier Lointain, ou Le Gourmet Solitaire. Ou encore…
L’orme du Caucase (Keyaki no Ki 欅の木). Taniguchi Jiro (1993) On est dans la catégorie BD mais plutôt sérieuse je dirais vraiment quasi littéraire. Ce volume est une collaboration avec Utsumi Ryuichiro et on a huit histoires sur le thème du temps qui passe, des relations intergénerationelles, de l’enfance. L’univers des histoires est tout à fait moderne et c’est un plaisir de pouvoir être transporté instantanément dans un Japon contemporain aussi chaleureux. La première histoire m’avait fait tiquer parce que son contexte (et son titre!) évoquent directement une œuvre d’un grand maître de la littérature japonaise du XXème siècle…
Japon
Inoue Yasushi
Les dimanches de M Ushioda (Keyaki no Ki, oui oui encore 欅の木). Inoue Yasushi (1970). Pour faire un pas de plus vers les lettres classiques je vous conseille de partager les dimanches de M Ushioda. L’histoire se déroule il y a un peu plus longtemps, il faut imaginer le japon des années 60. Cependant les questions d’écologie et de transmission à nos enfants qui sont abordées avec tendresse ici sont encore d’actualité. M Ushioda c’est un chef d’entreprise en fin de carrière qui, le temps libre aidant, va se retrouver défenseur, par journal interposé, des magnifiques Keyaki qu’on trouve au Japon (oui il n’y a pas que les Momiji hein).
Le lézard noir (Kuro Tokage). Edogawa Ranpo (1934) Ma dernière recommandation aujourd’hui c’est les polars japonais. Je ne connais pas bien les polars français mais il y a un groupe d’écrivains de Mystery Novel assez important au Japon. A la base ils ont été influencés par Doyle et Poe. L’auteur du Lézard noir utilise d’ailleurs un nom de plume qui rend hommage à ce dernier : Edgar Alan Poe devient par phonétique Edogawa Ranpo 🙂 Il a même fondé le club des auteurs japonais de romans policiers en 1947 qui s’est renommé en 1963 association des écrivains de romans à mystère. Elle décerne chaque année des prix littéraires fort convoités.
Littératures
Enfin bon littérature… moi j’aime surtout qu’on me raconte des histoires. Et là ca veut dire qu’on peut tout essayer.
Japon, le japon vu par 17 auteurs. Collectif (2005)
Il y a tellement de traductions de mangas en français qu’on ne sait plus ou donner de la tête quand on se ballade en librairie. Si vous avez décidé que Dragon Ball et One Piece ça n’était pas votre tasse de thé, je vous conseille ce recueil d’histoires courtes, en bande dessinée. La moitié est écrite par des auteurs-dessinateurs français qui racontent leur rencontre avec le Japon. On y trouve même Joann Sfar! L’autre moitié est réalisée par des japonais. Parmi eux, j’aime particulièrement la plume et le trait de crayon de Taniguchi Jiro. Si vous aimez le « Ciel d’été » de ce recueil, essayez Quartier Lointain, ou Le Gourmet Solitaire. Ou encore…
L’orme du Caucase (Keyaki no Ki 欅の木). Taniguchi Jiro (1993)
On est dans la catégorie BD mais plutôt sérieuse je dirais vraiment quasi littéraire. Ce volume est une collaboration avec Utsumi Ryuichiro et on a huit histoires sur le thème du temps qui passe, des relations intergénerationelles, de l’enfance. L’univers des histoires est tout à fait moderne et c’est un plaisir de pouvoir être transporté instantanément dans un Japon contemporain aussi chaleureux. La première histoire m’avait fait tiquer parce que son contexte (et son titre!) évoquent directement une œuvre d’un grand maître de la littérature japonaise du XXème siècle…
Les dimanches de M Ushioda (Keyaki no Ki, oui oui encore 欅の木). Inoue Yasushi (1970).
Pour faire un pas de plus vers les lettres classiques je vous conseille de partager les dimanches de M Ushioda. L’histoire se déroule il y a un peu plus longtemps, il faut imaginer le japon des années 60. Cependant les questions d’écologie et de transmission à nos enfants qui sont abordées avec tendresse ici sont encore d’actualité. M Ushioda c’est un chef d’entreprise en fin de carrière qui, le temps libre aidant, va se retrouver défenseur, par journal interposé, des magnifiques Keyaki qu’on trouve au Japon (oui il n’y a pas que les Momiji hein).
Le lézard noir (Kuro Tokage). Edogawa Ranpo (1934)
Ma dernière recommandation aujourd’hui c’est les polars japonais. Je ne connais pas bien les polars français mais il y a un groupe d’écrivains de Mystery Novel assez important au Japon. A la base ils ont été influencés par Doyle et Poe. L’auteur du Lézard noir utilise d’ailleurs un nom de plume qui rend hommage à ce dernier : Edgar Alan Poe devient par phonétique Edogawa Ranpo 🙂 Il a même fondé le club des auteurs japonais de romans policiers en 1947 qui s’est renommé en 1963 association des écrivains de romans à mystère. Elle décerne chaque année des prix littéraires fort convoités.
Allez, laissez vous aller à un livre japonais 😉